Et si nous communiquions de manière plus positive et constructive ?

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Pour écouter la chronique.

Une des nuances du violet concerne notre capacité à communiquer de manière ajustée. Nous sommes des êtres de relations et donc des êtres de communication.

Tout en nous communique, tout le temps : aussi bien l’expression de notre visage, les couleurs que nous portons que le message que nous véhiculons.

Vous l’aurez sans doute constaté, nos journées sont remplies de relations mais aussi et surtout de conversations. Dès le matin avec nos proches, au bureau avec nos collègues, au téléphone avec nos amis et bien entendu avec toutes les personnes que nous croisons tout au long de la journée. J’ajouterais à cela, toutes nos conversations intérieures, tous nos monologues intérieurs.

Ces mots échangés, parfois ruminés ont un impact sur notre vie personnelle et relationnelle.

En effet, lorsque nous entretenons des conversations riches, positives, qui vont de l’avant, cela nous procure de l’enthousiasme, de la joie. Et ce sentiment est contagieux. A l’inverse, si nos conversations sont pleines de jugements ou de doutes, alors un sentiment de tristesse et de déception envahit notre cœur et cela déborde sur nos relations.

Développer une communication positive et inspirante ne veut pas dire se forcer à dire que tout va bien pour donner à tout prix une bonne image de nous-mêmes…

Il s’agit, comme toujours, de trouver le juste milieu entre le fait de ne rien partager pour ne pas déranger et le fait d’exagérer pour se faire entendre.

Dans le premier cas, le risque est que notre « cocotte-minute » soit sous pression et qu’elle explose de manière inattendue.

Dans le deuxième cas, nous risquons de nous enfermer dans nos « drames » et d’emmener les autres dans notre malheur. La question est donc de savoir quelle place nous souhaitons accorder à nos difficultés, à nos contrariétés et à nos souffrances. Nos mots créent notre réalité, alors quand nous « ancrons nos drames » dans nos conversations, nous finissons par croire que notre vie est dramatique. Et les personnes qui participent à nos conversations finissent par le croire elles aussi. Nous cultivons alors un sentiment collectif de déception.

Choisissons donc les mots justes dans nos conversations, c’est à dire ceux qui correspondent vraiment à notre réalité. Nos difficultés paraîtront ainsi moins dramatiques et deviendront plus supportables…

Communiquer de cette manière peut dans un premier temps nous dérouter, car nous finissons par avoir… beaucoup moins de choses à dire !

Cette semaine, je vous invite à combler ce silence par des paroles de gratitude. Donnons de la place à ce qui se passe bien dans notre vie, à ce qui est doux, à ce qui nous anime. Prenons conscience des petits détails qui nous facilitent la vie, remercions les autres pour ce qu’ils font pour nous… Ainsi, nous récoltons le bon de notre quotidien.

Je vous souhaite une belle semaine colorée !