La sagesse et la pratique des vertus que nous avons évoquées la semaine dernière sont étroitement liées à notre capacité de discernement, c’est-à-dire notre capacité à apprécier sagement les événements, nos pensées, nos décisions, grâce à nos sens et à notre intelligence.
Concrètement, comment vivre l’indigo en pratiquant le discernement, comment prendre le bon chemin dans le concret de notre vie. ?
Bien souvent, lorsqu’il s’agit de comprendre quelle décision prendre, nous cherchons la réponse dans notre tête, et uniquement dans notre tête. Notre éducation, l’école nous ont souvent appris à raisonner, et c’est nécessaire, mais elle ne nous ont pas toujours appris à sentir, accueillir et écouter.
Vivre l’indigo en développant notre capacité à discerner nous invite à élargir notre manière de discerner en visitant les trois dimensions essentielles de notre être, les « trois C » : notre cerveau, notre cœur et notre corps.
Lorsque nous avons une décision à prendre, prenons d’abord le temps de discerner avec notre tête, avec notre raison. Identifions l’objet de notre questionnement et les réponses possibles. Cette étape prend parfois du temps, car elle nous demande un temps d’étude des différentes options possibles.
Ensuite, osons aller un peu plus loin dans notre démarche de discernement… Passons les options repérées au crible de notre cœur. Il suffit pour cela de nous imaginer choisir chacune des options en commençant par la première. Comment notre cœur vibre lorsqu’il se projette dans cette situation ? Est-ce que nous ressentons de la joie, de l’enthousiasme ? Ou au contraire, est-ce que, comme le dit l’expression, nous n’avons pas le cœur à cette idée ?
Une fois le sentiment identifié, observons comment notre corps réagit. Est-il détendu, léger ? Notre respiration est-elle fluide ? Au contraire, est-ce que notre respiration est courte, bloquée ? Notre corps sait très bien nous envoyer les bons signaux. Il est sans doute l’étape la plus importante car il ne ment jamais.
En discernant ainsi, nous choisissons la route la plus large. Celle de la sagesse qui réfléchit avec son cerveau, qui écoute avec son cœur et qui sent avec son corps.
Le discernement est un art et non une science. Il s’apprend par la pratique, par l’expérience et par ajustements successifs.
Cette semaine, je vous invite à vous familiariser avec votre manière spécifique de faire des choix : observez si vous avez-vous plutôt tendance à choisir à partir de vos raisonnements cérébraux, de vos sentiments ou à partir de votre ressenti corporel… Et vérifiez si vous ne pourriez pas choisir d’écouter les 3 à la fois !
Je vous souhaite une belle semaine colorée !