S’alléger en vivant la sobriété heureuse

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Pour écouter la chronique.

Une manière visible et concrète de vivre le rouge de la sagesse de vie arc-en-ciel est de vivre « à contre-courant » de la société de consommation. Apprenons en effet à rechercher l’équilibre individuel et collectif en menant une véritable réflexion sur la manière dont nous nous positionnons face à cette société de consommation, face à nos biens matériels et en passant concrètement à l’action. Comment ? Peut-être en nous interrogeant dans un premier temps sur notre relation à ces biens matériels, sur la manière de les acquérir, d’en prendre soin, sur la quantité dont nous disposons. Peut-être aussi en vérifiant de temps en temps la place qu’ils prennent dans notre vie et si nous sommes capables de nous en détacher.

Vivre le rouge nous invite donc à réfléchir sur la manière de nous engager dans une démarche choisie de simplicité volontaire ou de sobriété heureuse. Il ne s’agit pas d’une approche mortifère où nous sommes dans la restriction stricte pour ne choisir que l’essentiel. Il s’agit plutôt d’une démarche positive où chacun de nos choix sont réfléchis et conscients, où nous décidons de consommer en fonction de nos besoins réels et non rêvés. Quoi qu’il soit permis de rêver de temps en temps !

Essayons sans relâche de repérer nos attachements et de prendre conscience qu’ils nous privent de légèreté. Lorsqu’il nous arrive d’être attirés par un achat, posons-nous la question suivante : « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Est-ce que cela va me rendre plus heureuse aujourd’hui ? Et demain ? Et dans un mois, un an ? ». Nous pouvons aussi nous demander : « ici et maintenant, qu’est-ce qui me manque véritablement ? ». La réponse est rarement matérielle.

Vivre la sobriété heureuse peut nous amener à à faire régulièrement du tri dans nos biens matériels : vêtements, livres, vaisselle, déco, etc.

Et si nous faisions le choix de ne garder que ce qui est beau, que ce qui nous met réellement en joie et surtout de ne conserver que ce dont nous avons véritablement besoin. Nous pouvons donné le reste s’il est encore en bon état.

C’est un choix et un tri à refaire régulièrement, car la vie se charge toujours de remplir le vide…

Vivre avec sobriété ne consiste pas à vivre dans l’austérité ou le dénuement, à se mettre dans une situation misérable, mais à se débarrasser des tracas inutiles associés au superflu. Précisons sur ce point, que la notion de superflu sera sensiblement différente en fonction de notre personnalité, de nos valeurs, de notre histoire. Il est important d’en tenir compte pour mesurer notre superflu en conscience, sans se comparer aux autres. Si personnellement j’aspire à vivre dans un environnement épuré, cela ne sera sans doute pas le cas d’un collectionneur ou d’un artiste. Il est aussi important de tenir compte des personnes avec lesquelles nous vivons, par amour et respect pour elles, et de réajuster nos exigences en fonction d’elles.

Cette semaine, je vous invite à regarder autour de vous. Avez-vous vraiment besoin de tout ce que vous possédez ? Et si vous faisiez un peu de tri, histoire de vous alléger, d’oser faire un peu de place pour autre chose, pour des moments de qualité avec ceux que vous aimez… ?

Je vous souhaite une belle semaine colorée !