Apaiser notre vagabondage cérébral

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Cette semaine, j’aimerai zoomer sur une méthode efficace pour apaiser notre vagabondage cérébral, pour faire le calme dans notre esprit, activer notre capacité maximale de raisonnement et révéler notre intuition : la méditation.

Celle-ci est même devenue de nos jours une nécessité vitale. Nos ancêtres n’en avaient pas besoin parce qu’ils connaissaient dans leur vie des moments d’attente, de contemplation, parfois même d’ennui. Nous vivons aujourd’hui dans la frénésie de l’action et du temps. L’ère internet nous envahit d’informations qui viennent de toute part. Notre cerveau est sursollicité en permanence. Ne prenons donc pas le risque d’être complètement absorbés par cette réalité étouffante, de perdre notre intériorité et notre capacité de raisonnement.

Choisissons de mettre du jaune dans notre vie, de l’air dans notre vie intérieure, grâce à la méditation. Elle est un moyen précieux pour apprendre à écouter, accueillir et surtout calmer notre mental.

L’idée est de poser notre attention sur tout ce qui compose l’expérience de l’instant présent : notre corps, notre souffle, les sensations de notre peau, les sons alentour, nos émotions, nos pensées… Il s’agit d’avoir conscience de tout cela, mais sans s’accrocher à rien, de garder une attention éveillée et fluide, mais sans intention ni recherche de résultat immédiat. On ne cherche pas à se détendre ni à se relaxer. Juste se mettre à l’écoute de tout, le plus amplement possible.

Personnellement, je pratique la méditation de « pleine attention » proposée par le Docteur Vittoz. Elle me convient bien, car elle se focalise sur la fonction réceptive de mon cerveau, celle qui reçoit des sensations. Elle met ainsi mon cerveau émissif (qui émet des pensées) automatiquement en mode repos. Mes pensées se taisent. Cette forme de méditation propose de focaliser son attention sur son ressenti, les sensations de son corps, les bruits, les odeurs, les sons et de laisser passer les pensées, comme des oiseaux qui passeraient au-dessus de notre tête. Elle nous invite, le temps d’un instant, à ne pas laisser ces oiseaux faire leur nid dans nos cheveux ! Ce temps d’attention consciente à nos sensations permet de mieux habiter notre corps et d’avoir ensuite une pensée plus constructive et plus créative.

C’est aussi en acceptant de lâcher-prise et de ne plus maîtriser notre mental, en nous libérant de nos pensées inadéquates que notre intuition peut jaillir. La connaissance intuitive est essentielle car elle ouvre le champ de nos possibles. Nos intuitions, lorsqu’elles naissent du bon, sont source d’une grande joie. Faisons-tout pour les laisser jaillir dans notre vie.

Cette semaine, je vous invite à expérimenter un petit acte conscient et quotidien. Par exemple, chaque matin quand vous vous levez, venez sentir vos pieds qui entrent en contact avec le sol et qui vous porte. Restez autant que vous le souhaitez dans la sensation de vos pieds. Observez si, au cours de ce petit exercice, des pensées sur votre journée se sont déjà réveillées ou si au contraire cela vous permet de vous mettre en route plus sereinement…

Je vous souhaite une belle semaine colorée !