Donner du sens à notre travail

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Pour écouter la chronique.

Dans la sagesse de vie arc-en-ciel, la couleur rouge fait référence à tout ce qui nous permet de subvenir à nos besoins matériels indispensables et à tout ce qui contribue à une économie juste et solidaire. Notre travail fait donc partie intégrante de cette couleur et nous évite d’être… dans le rouge !

Il existe plusieurs manières de vivre la nuance « rouge » qui concerne le travail. La plus connue et surtout reconnue est celle qui consiste à pratiquer une activité rémunérée. Mais le travail peut aussi s’exercer sans rémunération. Je pense à toutes les personnes qui œuvrent bénévolement au sein des associations et autres structures sociales. Ce travail, moins valorisé car non rémunéré ou précaire est pourtant essentiel pour mailler notre société et souder notre « vivre ensemble ». Il faut ajouter aussi le travail des personnes qui recherchent un emploi (un vrai travail en soi!), sans oublier celui des mères ou pères au foyer qui se consacrent à leur famille. Bref, tout travail réalisé, qu’il entraîne une rémunération ou non, possède une valeur économique.

Quelle que soit notre activité quotidienne, nous sommes invités à en avoir une haute estime et à lui accorder sa juste place. Et si nous transformions notre rapport au travail pour qu’il devienne une source de liberté et d’épanouissement ? Pourquoi ne pas le regarder comme une réelle occasion d’alimenter toute notre vie, au sens large, que ce soit de connaissances, de compétences, de relations…

Il est possible de donner du sens à notre travail, jour après jour, même lorsque nous n’exerçons pas l’activité de nos rêves. Tout a du sens et tout est utile si nous mettons de l’attention, de la bonne volonté, de l’amour dans ce que nous faisons. Nous sommes invités à faire de chaque heure de travail, un chef d’œuvre d’ordre, de précision et d’harmonie.

Soyons aussi toujours plus attentifs à nos relations professionnelles. Que notre manière de les vivre soit positive, constructive au-delà de toutes les difficultés rencontrées.

Cependant, s’il faut rappeler l’importance du travail, il ne faut pas pour autant en faire la seule chose nécessaire dans notre vie. Beaucoup souffrent aujourd’hui d’épuisement professionnel. L’être humain a parfois tendance à s’identifier à son travail ou à croire que la réussite professionnelle est notre but.

Donner sa juste place à notre travail nous invite à être, d’une certaine manière, détachés de notre activité. Soyons prêts à chasser de notre cœur notre travail au cas où il viendrait prendre la première place ou lorsque les circonstances de l’instant présent le nécessite.

Cette semaine, je vous invite à colorer votre travail, votre activité quotidienne en vous appliquant de tout votre cœur à le vivre avec conscience et bienveillance.

Je vous souhaite une belle semaine colorée !