Et si nous développions notre aptitude au bonheur…

Ateliers de Pleine Attention
11 septembre 2018
Voici quelques une des pépites à retenir de la conférence de Florence Servan Schreiber sur la science du bonheur, à laquelle j’ai participé hier soir à la CCI de Grenoble. J’ai volontairement extrait quelques pistes concrètes, sans préciser les études scientifiques sur lesquelles elles reposent.

La psychologie positive, cousine de la psychologie traditionnelle, nous invite à porter notre attention sur nos modes de fonctionnements optimaux. Si la psychologie traditionnelle nous soigne, la psychologie positive cherche à nous donner les moyens de nous épanouir, de nous “dilater” pour “devenir ce que nous sommes” et donner le meilleur de nous-même. En la pratiquant, nous sommes plus engagés dans nos projets, davantage reliés aux autres, nous vivons plus longtemps et sommes en meilleure santé...

Mais d’où vient notre capacité à être heureux ?
Pour 50%, elle vient de notre patrimoine génétique. Cela signifie que nous ne sommes pas tous égaux face au bonheur. Certains sont plus optimistes, plus joyeux et possèdent une meilleure capacité à apprécier positivement les événements qui leur arrivent. Sur ce point, c’est un peu la loterie ! Pour 10%, notre bonheur est fonction de nos conditions extérieures. C’est finalement très peu. Cela veut dire que ce n’est pas en changeant de job, de maison, de pays, de conjoint que nous serons nécessairement plus heureux... Il reste donc 40%... 40% sur lesquels nous avons la possibilité d’agir. Comment ? En apprenant et en nous entraînant à interpréter notre réalité avec un regard bienveillant, positif, confiant... Personne n’est épargné par les aléas et les souffrances de la vie, mais celui qui accueille, qui consent à sa réalité telle qu’elle est et se remet en marche, juste comme il peut, est plus heureux.

Et si nous favorisions les moments où nous nous sentons vraiment heureux ?
Nous nous sentons profondément heureux lorsque nous sommes dans le “flux”. C’est-à-dire lorsque nous engageons nos compétences à un bon niveau de difficulté, lorsque nous avons un objectif précis et que nous recevons du feed-back. Lorsque ces trois conditions sont réunies, nous perdons la notion du temps et la notion de nous-mêmes... Notre petite voix rabat-joie (qui nous souffle tout un tas de bêtises du style “n’essaies même pas, tu n’es pas capable”...) se tait. C’est souvent dans des situations de travail que nous ressentons ce sentiment agréable ou bien avec nos amis, au cours d’activités ressourçantes... Malheureusement, rarement à la maison avec nos enfants !! Sauf si nous apprenons à être pleinement avec eux et à ne pas faire 3 choses à la fois... Bref, l’idée est de repérer les moments où nous nous sentons dans le “flux” et de les susciter. C’est une bonne manière d’engranger de l’énergie pour faire face à notre réalité. Or, bien souvent, surtout lorsque nous sommes sous pression, nous avons tendance à mettre de côté les activités qui nous ressourcent. Tous les prétextes sont alors bons pour ne pas aller courir, ne pas aller boire un verre avec nos amis, ne pas oser ce qui nous ferait vraiment du bien. Or c’est en se ressourçant qu’on devient meilleur... Cela me rappelle une certaine sagesse de vie Arc-en-ciel, qui nous propose de prendre soin de tous les aspects de notre vie pour engranger de l’énergie et offrir le meilleur de nous-même au monde.

Et si nous nous appuyons sur nos forces pour être plus heureux ?
Nous sommes performants et heureux lorsque nous nous appuyons sur nos forces et qualités spécifiques. Et non lorsque nous nous désespérons de nos défauts ! Sans rentrer dans les détails et pour aller droit au but, si vous souhaitez découvrir vos forces, je vous encourage à passer le test du Viame. En 15 minutes, vous découvrez vos 5 forces principales, celles sur lesquelles vous pouvez vous appuyer sans modération et ainsi être au meilleur de vos capacités.

Encore quelques petites astuces bonheur...
- Apprendre à savourer le moment présent. -Nous accepter tels que nous sommes. Arrêter de nous comparer. Personnellement, je dis souvent “Comparaison, c’est poison”. - Baisser le rang de l’argent dans notre vie. - Plus que se faire plaisir... Faire plaisir aux autres. Un remède efficace contre le blues du matin. Plutôt que de se dire “je n’ai pas le moral, qu’est-ce que je pourrais faire pour me faire du bien aujourd’hui”, préférer “Qu’est-ce que je pourrais faire pour faire plaisir à quelqu’un”. En se décentrant, nous trouvons le bonheur. - Dire ce que nous voulons faire. Etre précis dans nos intentions et demandes. - Faire des activités qui font sens pour nous. - Chérir toutes les personnes qui nous entourent. - Oser la gratitude en toutes circonstances. - Faire 3 fois trente minute de sport (cardio) par semaine. - Et surtout, technique imparable... Sourire !

Merci Florence pour toutes vos pistes qui nous aident à voir la vie en couleurs...
Si vous souhaitez allez plus loin, n’hésitez pas à lire ses ouvrages : 3 kifs par jour ou Power Patate.